Pour un thé à la menthe……

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A force de courir comme dératé, dans la vie on ne prend parfois pas le temps de se poser. En début d’année, j’ai décidé de bloquer une semaine pour un projet qui me gratouille, un voyage VFR au Maroc. J’appelle mon ami Sylvère pour partager l’aventure. Outre la convivialité dans le cockpit, dans ce type d’épopée, le partage des taches permet de bien mieux profiter de l’environnement. Et puis nos moteurs tournent bien avec deux magnétos donc deux pilotes ce n’est pas con.

Un coup de fil, croisement des agendas, la semaine est bloquée. Juin est un mois béni des dieux aéronautiques, surtout si on va au Sud.

Achat de cartes quand elles sont dispo, impression des AIP quand elles ne le sont pas, scotch, pilage, impression des VAC espagnole et Marocaine, petit à petit le voyage se prépare.

La semaine précédent le départ fixé au vendredi est bien chargée. En particulier par l’examen de Navigabilité de notre monture par l’OSAC. En effet, j’ai repris le suivi de nav à ma charge et c’est la première fois que je présente l’avion en mon nom. Homme de dossier assez rigoureux j’ai préparé le sujet depuis longtemps et je vais au rendez-vous convaincu que je vais faire bonne impression. Et là l’inspecteur descelle une anomalie dans le dispositif. Alors que JE vole depuis 600H avec l’hélice la plus courant sur les DR en 160CV c’est-à-dire un pas 64, on découvre que seule la 66 est homologuée sur le DR360… la tuile. A noter quand même que depuis l’avion a eu plusieurs examens de navigabilité et plusieurs prorogations avec cette hélice. A noter aussi que le dernier examen de navigabilité a été effectué par le même inspecteur qui m’explique l’air contrit qu’il va être obligé de clouer l’avion au sol. Réglementation et Romantisme ne partage que la première lettre. Je vois déjà s’effondrer mes rêves de survol de l’Atlas.

Mais Clement qui a bien l’habitude de ces vicissitudes et de leurs absurdités, contacte Technic Aviation qui propose de mesurer l’hélice. Précisant qu’entre les deux modèles les différences sont minimes on peut penser qu’elle pourrait être requalifiée. Un peu abattu, me voilà parti en compagnie de Clement et de son épouse Christelle pour retourner sur Visan…. En camion. L’hélice dans le coffre, Clement l’amène le lendemain au gourou du pitch.

Je suis à un jour du départ et je ne sais toujours pas si je vais pouvoir disposer de l’avion outre qu’en suspend la dépense d’une hélice alors que la mienne est presque neuve ne m’enchante pas.

11H Clement m’appelle, l’hélice est devenue une 66… il suffit de la remonter. On est jeudi et on part le lendemain. Sylvère passera prendre l’avion chez Clement descendra l’avion a Visan et en début d’après-midi on partira. Les affaires reprennent.

L’étape Espagnole m’a demandé une grande réflexion. Nous avons la nécessité de se poser sur un aéroport douanier en sachant que les aéroports Espagnols sont des pièges abusifs au niveau du handling. Il faut donc bien choisir ses options si on ne veut pas voir la surprise amère de payer plus chère de taxe que de pétrole. J’avais lu avec joie que Requena, petite piste proche de Valencia avait des douanes. Ça tombe bien j’ai des amis sur place. Je leur demande de vérifier la disponiblité des fonctionnaires de la barrière. J’apprends que Requena et Castellon de la plana les deux petits terrains accueillent des manifestations aéronautiques et sont réservés aux basés. Grrrr, le mois de juin se doit d’être partagé.

Nous avons donc opté pour un Visan – Perpignan avec Refuel à l’automat puis un Perpigan – Castellon (le gros aéroport) sous plan de vol bien sûr.

Pas top sur Montpellier

Sur la mer un peu de VSV avant Perpignan

 

 

 

 

 

Le vol sur Perpignan s’est fait un peu au raz de l’eau sous un plafond. On refuel, on révise la nav suivante dans la cabane de l’automat et c’est parti.

On a prévu un transit côtier en sachant que Barcelone a la fâcheuse tendance à éloigner les petits emmerdeurs sur la mer. On n’aura pas échappé à la règle. Une grande partie du vol en survol maritime aura été chiant comme il se doit avec les démangeaisons des gilets de sauvetage.

On arrive sur Castellon, très belle plateforme dans un très bel environnement, sur un plateau. Castellon fait partie des aéroports construit pendant la bulle immobilière espagnole. Construit et fini il y a quinze ans il n’a vu les premiers avions que récemment.

Au sol personnel très sympa. Mais le jeune homme à l’essence, prévenant nous indique….. Vous savez demain l’aéroport n’ouvre qu’à 15H30 local. ????? glups ! J’avais écrit pour vérifier l’ouverture à l’atterrissage mais sans penser être coincé au décollage. On négocie, on pleure, rien à faire. Oubliez l’auto-information.

Pour des questions de sécurité carburant, nous avions prévu de faire la douane à Murcia. Encore un autre aéroport issu de la bulle immobilière construit a quelques kilomètres d’un autre aéroport international (San Javier). Mais avec un départ 15H30 LT faire la branche de 1H30 sur Murcia la douane et le fuel pour ensuite faire la branche Murica Tanger avant la nuit, cela va être touchy. (A noter que pas de VFR nuit en Espagne ou au Maroc, par ailleurs la nuit aero est à SS+0 min).

On part à 15H30 enfin après un gros hélico qui n’en finit pas de taxier au parking. Arrivée Murcia, Sylvère fonce avec comme mission de payer la taxe et de s’assurer que le plan de vol est bon de mon côté j’explique a l’essencier comment pomper plus vite.

Les pleins sont faits, la prévol aussi…… Pitain Sylvère ne revient pas.. les minutes passent et je compte en permanence dans ma tête l’heure du no go. On est tous les deux enfin tous les trois avec l’avion qualifié nuit, mais on risque de se faire engueuler. Sylère arrive enfin. D’après mes calculs cela passe, bon a ¼ heure prés.

Sylvère s’installe, check, démarrage, ”F-GMJE, good evening” “F-GMJE, your flight plan is cancelled, please contact the ops. Ready to copy phone number ?”

C’est cuit ! on téléphone aux ops après avoir coupé le moteur qui nous explique que les Marocains ont refusé notre plan de vol cause nuit.

Déception…. On trouvera un petit hôtel parfait à 25€ la chambre a côté d’un resto tout aussi bon marché dont la charcuterie était la spécialité. Viser le meilleur, s’attendre au pire et prendre ce qui vient comme dit mon ami Michel.

Le lendemain on n’a jamais été aussi proche du Maroc. Les pleins ont été fait, le plan de vol est passé… Alignement gaz, 2200 tours, badin actif, vous connaissez la suite…

Malaga trouve que les petits machins cela gonfle un peu sur l’écran c’est ainsi qu’on se retrouve au milieu de la méditerranée a 6000ft avec une visi un peu crapoteuse. On avance en ayant l’impression de regarder au travers d’un slip. Puis on voit arriver la presqu’il de Ceuta. Magique l’Europe à droite, l’Afrique a gauche. « FGMJE, leave the frequency, Casablanca 125.5 »… On repasse dans notre langue ! cool. Le contrôleur marocain très prévenant nous demande un point de report IFR. Merci la tablette et skydemon pour le trouver. On fait route a l’ouest et on se pose à Tanger. Victoire.

Ceuta est en vue

Tanger arrive

 

 

 

 

 

 

 

 

Les terrains au Maroc sont en fait très simples.

On se pose, on voit arriver la gendarmerie, on présente son passeport, on remplit une petite fiche, on voit arriver la police royale, on présente son passeport on remplit une petite fiche et on peut alors s’activer avec l’essencier. Les procédures administratives pourraient paraitre vraiment pénibles mais la gentillesse des Marocains et leur bienvenu rend les choses pour finir très convivial. Les pompes à essence sont toutes assez diverses et variées, cela va de la motopompe thermique sur une cuve aux futs pompés à la pompe Japy. On pourrait s’angoisser un peu, et en fait, derrière ce côté un peu décalé il règne un vrai professionnalisme. Il y a toujours une jarre en verre pour nous présenter l’essence qui a toujours été bleue, sans particules et sans eau. Nous n’avions pas encore gouté le couscous que JE commençait déjà à s’abreuver localement.

Contrairement à notre plan initial, nous avons décidé de rallier directement FES depuis Tanger sans y dormir.

Donc après avoir attendu un peu longtemps à Tanger, les tampons sur les passeports, les petites fiches et l’essence, on a fait notre première branche Tanger Fes.

Voler au Maroc est à la fois simple et différent. Simple car la radio peut être faite en français. Les espaces sont peu nombreux et ils n’ont pas été atteint de la débilité administrative qui fait qu’en France on a du mal à lire une carte sans lunettes 3D. En revanche, l’absence de radar les amène a sans cesse demander des estimées. Au début c’est déroutant pour pas dire chiant. Puis en fait quand on en prend l’habitude on comprend vite qu’ils demandent un peu toujours la même chose. Les contrôleurs sont très sympas.

Posé a FES, on prend un taxi pour l’hotel Splendid, on verra que le nom est quand très galvaudé mais l’hôtel pas mal il faut reconnaitre que c’est moins vendeur.

Fes est une ville que je n’avais jamais visitée (j’ai eu la chance de faire plusieurs périples au Maroc en moto et par ailleurs, mon travail m’y amène un peu) Fes c’est vraiment une ville intéressante. Après avoir suivi des cap en ligne droite depuis Visan on se retrouve au GPS dans la médina et là ligne droite interdite. On a passé une bonne soirée et une belle journée.

Redécollage pour ouarzazate. Par-dessus l’atlas il faudra monter 11 000 ft, le vol a été magnifique, le désert inquiétant, les oasis, les oueds.

Le dades bande poilue et verte qui irrigue la vie dans un milieu aussi hostile que beau.

On se retrouve vite seuls dans une ambiance petit prince, sauf que si le moteur tousse on sent bien que le renard ne viendra pas nous aider. Plus de contact radio ni radar d’ailleurs. Enfin « in Lycoming we trust »

On chope enfin Ouarzate twr qui nous file les paramètres parmi lesquels « vent calme » pourtant en finale, complètement en crabe je corrige un 12kt plein travers. Je pense que l’info venait de casa et pas de la manche a air. Passeports, fiches, passeport fiches, essence.

Ouarzazate, je connaissais, mais c’est toujours sympa de s’y retrouver c’est une ville de petite taille ou on laisse le touriste déambuler. On loue une voiture pour aller faire les gorges du dades du sol. Le soir on trouve un Hammam, un chouette avec un gros masseur dans le regard duquel on lit « toi, je vais te casser en deux » après du grattage énergique avec un outil a côté duquel le papier de verre a la douceur du coton nous sommes allés manger, la peau rabotée comme des planches de chez Ikea.

Deux nuits a Ouarzazate dans une sorte de pension pour routards où nous rencontrons sacs à dos et motards. Finalement tous comprennent que l’aviation légère a sa place dans cette grande famille pour qui voyager c’est se déplacer et non pas arriver. Sans doute notre air un peu branquignole les fait sourire.

Après la visite d’une Kasbah classée par l’Unesco, on s’envole à nouveau. Destination : Agadir. Après des traversés de montagne on se retrouve au-dessus de terres agricoles à l’irrigation. Posé Agadir, nous serons alors hébergé par ma belle-famille. Et oui, j’ai un beau frère Vice-Consul à Agadir, cela pète non ? deux jours très chouette à Agadir ou on partagera un peu leur vie de la fête de l’ecole des enfants au petit concert super sympa au consulat.

Agadir, c’est le seul moment au Maroc ou on a bu de l’alcool. Suffisamment important pour le souligner. On a aussi mangé notre premier couscous et oui le vendredi c’est couscous.

Agadir n’est pas la ville la plus charmante du Maroc mais on a eu l’occasion de se baigner dans une mer aux très forts courants.

Samedi l’heure est à la remontée.

On décide de viser Tetouan au lieu de Tanger. Cela ne change pas grand-chose. L’aéroport est plus petit mais ils sont tous équipés pareil. Dépôt de plan de vol pour Agadir – Tetouan et dépôt aussi du plan de vol Tetouan – Requena. Mon ami Vicente qui habite Valencia et qui nous a raté à l’aller (il a dû mandater son frère Manuel pour nous accueillir) nous attend de pied ferme.

La branche Agadir Tetouan a été très différente mais très belle aussi. Nous avons survolé les zones agricoles très impressionnantes notamment à l’est de Casa.

Posé Tetouan, le classique Gendarme arrive mais avec son petit garçon qui parle sans cesse en arabe pour demander à monter dans l’avion.

On fait les formalités, passeport fiches, passeport fiches mais la nos passeports seront tamponnés au moment du départ pour indiquer la date de sortie pour le visa.

Arrivé dans la tour pour payer la taxe, on apprend que le plan de vol sur Requéna est refusé. Bon. Un peu agacé car sur la carte VAC non officiel Requena a un service de douane, mais pas trop surpris car les petits aerodrome en Espagne ne sont pas dans les AIP. (attention Requena c’est quand même 1.2 km en dur avec tout ce qu’il faut dont une ecole de pilote pro).

Super rapidement, je contacte a nouveau le handling à Murcia (il faut dire que 40€ de handling et 10.5€ de taxe c’est de très très loin l’aéroport officiel le moins cher de la côte espagnole). Mais on est en début d’après midi et la aussi il ne faudra pas trainer et ne pas tomber sur un douanier à la Fernand Raynaud sinon on est mort.

On s’envole à nouveau. Sur la côte on croisera au retour avec une meilleure visibilité les serres d’Almeria. Il parait que c’est la seule construction humaine européenne visible de l’espace, je veux bien le croire. Toute la surface du cap et de la ville en est couverte. Cela donne un aspect blanc neige.

Posé a Murcia, on se dépêche leur système informatique est toujours aussi lent et foireux malgré la bonne volonté du personnel. Sylvère est resté à l’avion où les douaniers viennent voir si on n’a pas ramené un pain de cannabis. De ce côté tout va assez vite. Et on peut repartir pour 1H de vol pour Requena.

Posé Réquena mes amis Vicente et Yolanda nous accueillent. On park l’avion. On a super faim, on a juste bouffe quelques biscuits dans le cockpit. Mais j’ai assigné une mission a Vicente il me faut deux Jambons. Un pour moi et un pour Clement sans qui finalement le voyage aurait avorté.

On file donc chez Auchan ou le rayon jambon est incroyable (j’ai déjà pratiqué) on dirait des gamins à toys r us. Nos deux jambons achetés (attention à la masse et centrage) on va manger dans un bon resto de viande où on se lâche un peu beaucoup.

Le lendemain, préparation, plan de vol et c’est parti. On décide de faire le plein à Bézier avec perpignan en alternate.

Sylvère choisit une route à l’ouest dans les terres plutôt que le transit côtier le long duquel on sait que Barcelonne va nous envoyer au large pour un vol super ennuyeux. Très bon choix on a fait un vol très beau dans des paysages superbes. De plus un petit 10kt plein arrière nous faisait une GS vers 125kt…. Cool.

On passe la frontière, et on calcul qu’on peut aller jusqu’à Visan avec les marges de sécurité carburant. Chouette !

On contacte Montpellier. Revenir dans sa langue et ses usages après un si long périple est très confortable.

Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage pour dans sa langue recontacter le contrôleur, ainsi profiter des connaissances et des usages, et voler localement dans le bonheur.

Bref, je négocie avec le contrôleur notre clôture de plan de vol et un retour sur Visan. Mais a priori je tombe sur un contrôleur qui connait mal la géopolitique m’annonçant que pour des raisons de douanes, en vol transfrontalier, je suis contraint de me poser sur le terrain déclaré ou l’alternate. Je réponds, diplomate qu’en venant d’Espagne, espace Schengen d’une part et communauté européenne d’autre part, la douane n’a rien a faire dans nos gamelles. Libre circulation des personnes (nos deux pommes) et des biens (les deux jambons). Pour ne pas ôter de la lisibilité à la négociation, je n’ai pas parlé des jambons.

Devant l’insistance du monsieur qui déclare appliquer le règlement, nous obtempérons bien décidés à négocier la clôture du plan sans posé avec Bézier. On descend dans la CTR et on demande a faire une remise de gaz pour clôturer le plan de vol suivi d’un CAP sur Visan. Le gars est d’accord. Cela se soldera par une simple verticale terrain.

Sortie de CTR, nous voilà contraints de voler au raz des pâquerettes pour ne pas repasser avec Montpellier. Ambiance Barry Seal avec deux jambons comme cargaison (coté illicite y a mieux).

Arrivé Visan posé et nettoyage. Le terrain est toujours là.

25 hdv de vol a deux. En dehors des heures environ 1000€ de dépenses pour les hotels, les resto et la voiture de loc. (il faut dire qu’on a souvent été accueilli par des amis et que le Maroc n’est vraiment pas cher).

Que du bonheur. C’est accessible. L’étranger n’est pas si compliqué qu’il n’y parait. Un niveau 4 en anglais est accessible pour le reste de la préparation et de l’envie.

Tel des bédouins, nous avons fait un grand voyage déclenchant l’admiration par notre détermination et la pitié par notre modeste équipage mais mon fidèle JE a encore une fois prouvé sa bravoure.

Cet article a 7 commentaires

  1. Happy

    Merci pour ce reportage très détaillé sur un périple magnifique !
    Tous ces détails et photos m’ont rappelé le rallye de l’’ aéropostale de 1989 effectue sur Cessna 182 de Toulouse à Saint Louis du Sénégal avec les escales mythiques crées par nos grands aînés .
    Bravo Pierre Philippe pour ces belles pages !
    Jac

    1. Il faut reconnaître de coté est de l’atlas ou personne ne te capte en radio et que le transpondeur émet pour les chameaux il y a des moment très Saint Ex….

  2. patrice

    Superbe récit !!!
    Aaaahhh le VFR de nuit en espagne!!! 🙂 c’est encore plus subtile que ça…
    En fait le VFR de nuit existe, mais que sur les terrains agrées VFR de nuit… et il n’y en a quasiment pas (sauf pour les militaires…)… bien entendu les terrains IFR ouverts H24 ne sont pas agrées VFR de nuit… ce qui nous avait valu une bonne crise de nerf et une nuit d’hôtel supplémentaire il y a quelques années à Valencia…
    Autre subtilité liée au vfr de nuit… si tout le vol se fait de jour en Espagne, mais que l’arrivée est de nuit en France par exemple et ben le plan de vol est également refusé… ce qui nous avait également valu également une bonne crise de nerf justement en rentrant du Maroc… le subterfuge ayant été de faire un FPL Valencia-Perpignan et le contrôleur français nous a gentiment proposé un déroutement sur avignon… bref que des bons souvenirs quelques années après !!!

      1. En réalité, il faut essayer progressivement. La corse c’est sympa et trés accessible. Pour moi la marche c’est l’étranger. d’une part la radio, j’ai besoin de voler plusieurs branche avant de me sentir à l’aise d’autre part les usages locaux. Mais une bonne préparation et des recherches sur internet pour anticiper les problèmes te permettent d’aller loin. Je ferais volontiers une soirée trucs et astuces étranger à Visan, mais les voyageurs sont peu nombreux.

  3. Patoche1981

    C’est un sacré VOL !! Le temps de prepa aussi !
    Vous vous êtes bien gavé, bande de cochons !!

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