Madagascar et toujours pas de lemuriens

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Bonjour,

mon activité professionnelle me prend beaucoup de temps mais m’offre souvent de beau moments.

Je suis retourné à Madagascar et après être tombé en panne en skyranger pour une durite dont le point de fusion était inférieur à celle du pot d’échappement, me voilà de retour sur la grande ilé.

Nous étions un peu plus nombreux il fallait donc un outil permettant de transporter 6 personnes. Un CESSNA 206. 260CV 6 cylindre turbo.

Un avion très bien équipé et très propre

 

Bref les paysages sont magnifiques et la nature en plein printemps vous pète à la gueule

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ici le poivre sèche à même le sol avant d’aller se faire décortiquer

Les bananes murissent paisiblement

le café aussi

Parmi tout les produits qu’on traite, la muscade est importante celle de mada est particulièrement grasse et en cuisine c’est le top.

 

 

Aprés avoir parcouru de nombreuse plantations de girofle, cannelle, café, muscade, Ylang, on rentre à Mananjary par le fleuve, c’est beaucoup mieux que de se péter la colonne à coup de 4X4.

 

Dans l’entreprise on a aussi des pépinières pour maintenir l’équilibre.

 

 

une photo de l’or noir (600USD le kilo dans un pays ou le salaire normal est à 20€/mois… cela implique une organisation particulière)

 

 

 

 

A mada même les petits se prennent pour des avions de ligne du coup l’observation au raz des collines on oublie. Heureusement qu’il y le skyranger pour longer les plages.

En base à Tana.

Au retour, à l’aeroport de Tana, delestage. plus d’electricité. Enregistrement du 777 à la main et au crayon. Ben on devait decoller à 1H30 du mat, il a mis les gaz à 4H45… l’Afrique quoi.

Bref si la peste et le palu ne vous effraie pas, allez y

 

PPG

 

 

 

Cet article a 5 commentaires

  1. Happy

    Superbes photos qui illustrent la beauté de cette grande île .
    Merci de nous faire partager ces moments rares .
    L’approche d’Antananarivo n’a pas changé par rapport à notre arrivée avec Thilo en Cessna 421 en 1998 et en Cessna Conquest en 2008

  2. Merci pour ce voyage dont le point de vue, enfin, diffère du convenu (en un seul mot) des reportages habituels. Ce n’est pas le tourisme de masse des Tours (de con) Operators qui permet de vraiment découvrir un pays, sa réalité, pardon ses réalités. Seule une activité professionnelle, sur place, permet de soulever un des voiles qui cache une réalité. Soulever les voiles, ce n’est pas l’objet du Club Med, tu n’es pas le Club Med. Et le voile que tu soulèves nous fait entrevoir une réalité qui nous serait restée inaccessible et devient désirable.
    BRAVO !
    Si, comme tu le soulignes, le palu et la peste sont des repoussoirs africains, dis donc, ici en Floride les repoussoirs sont ailleurs, j’en détaillerais des éléments dans un article à venir. Toutefois, j’en dis trop ou pas assez, alors juste quelques bribes. Destination Fort Lauderdale, un richissime petit aéroport international. On pourrait penser que la richesse du lieu et de sa population permettait d’envisager un traitement flatteur à l’arrivée. Près de trois heures entre le poser des roues et la montée dans le Shuttle bus des loueurs de voitures. Sur ces trois heures, deux heures quarante cinq pour passer l’immigration. Mieux, pardon pire qu’à Moscou à l’époque de la paranoïa stalino-brejnevienne. Merci Donald pour cette application rigoureuse du Travel Ban à tous, y compris aux citoyens US. Z’avaient qu’à rester en Amérique.

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